PhiLab Québec travaille en étroite collaboration avec la Faculté d’éducation permanente (FEP) de l’Université de Montréal et en particulier avec le certificat en gestion philanthropique dirigé par Caroline Bergeron.
Dans le cadre de ce programme, une activité d’intégration, à comprendre comme une courte étude sur le terrain, est à effectuer pour l’obtention du diplôme.
Cette année, cette charge de cours a été tenue par Diane Alalouf-Hall, doctorante à l’UQAM et chercheure au PhiLab Québec.
Le certificat en gestion philanthropique et le PhiLab Québec sont très heureux de vous faire découvrir les excellents travaux très variés de trois étudiantes : Pascale Jullien, Elaine Taillon et Jennifer Fils-Aimé.
Malgré les défis d’enseignement et de collecte de données terrain en raison de la covid-19, elles ont réussi à mener à bien leurs recherches. Toutes nos félicitations!
La pandémie de la COVID-19 a frappé le Québec en mars 2020 et a créé, en plus d’une crise sanitaire inédite, un arrêt brutal des activités. Nous faisons face, d’un côté, à des organismes de bienfaisance qui ont des besoins urgents d’entrée de fonds dans le but de pouvoir aider la population. De l’autre, à de grandes entreprises subventionnaires qui, alors qu’elles doivent, elles aussi, se réorganiser et adapter leur cadre de travail, sont confrontées à un afflux de demandes de soutien financier auxquelles elles ne pourront pas toutes donner suite. Ainsi, dans un contexte de crise, comment concilier les besoins financiers pressants des OBE et la capacité des grandes corporations à leur allouer des fonds rapidement ?
- La récurrence des enjeux de dotation de ressources bénévoles quelles en sont les causes possibles? par Elaine Taillon,
Malgré l’implication citoyenne, les organismes ont encore peine à recruter leurs bénévoles. Ils ont pourtant accès à de multiples études, formations et recommandations d’experts pour les aider à surmonter tous leurs enjeux de recrutement et amorcer les 59% des Canadiens âgés de 15 ans et plus. Qu’est-ce qui les empêche réellement mettre de l’avant tout leur nouveau savoir et savoir-faire pour répondre à leur principal besoin, leur priorité no 1?
- Comment augmenter l’intérêt pour une cause taboue voire invisible? Par Jennifer Fils-Aimé.
L’exploitation sexuelle est un problème réel dans la province et concerne un grand nombre de personnes. Mais pourquoi y a-t-il peu d’engagements face à cette cause? Est-ce parce que le sujet de la sexualité est encore trop tabou? Comment les organismes, venant en aide aux femmes victimes de trafic d’exploitation sexuelle, peuvent attirer l’attention des donateurs et du grand public à cette cause invisible mais pourtant bien réelle? À Montréal, la Concertation des luttes contre l’exploitation sexuelle (la CLES) est le seul organisme du Québec qui se porte secours exclusivement aux victimes d’exploitation sexuelle. Comme nous le verrons dans l’étude, elle rencontre des défis pour attirer l’attention du grand public.