La philanthropie d’investissement au cœur de la gouvernance du social

Par Maxim Fortin , Doctorant
23 mars 2020

La philanthropie d’investissement au cœur de la gouvernance du social

Maxim Fortin, étudiant du PhiLab au Hub du Québec, a récemment publié sa thèse de doctorat: « La philanthropie d’investissement au cœur de la gouvernance du social: une comparaison Québec / New York » sous la supervision de Émilie Biland-Curinier et Pauline Côté pour l’Université de Laval à Québec.

Maxim Fortin a fait son Baccalauréat et maîtrise en science politique et un DESS en éducation collégiale. Il est présentement Doctorant en science politique à l’Université Laval. De 2013 à 2016 il a participé au Projet Ruptures, un projet de recherche sur les séparations conjugales.

 

La philanthropie d’investissement au cœur de la gouvernance du social: une comparaison Québec/New York

La montée en puissance d’une philanthropie élitaire privée est l’un des principaux faits saillants des deux dernières décennies. Évoluant de plus en plus dans une logique de partenariat avec les États et les groupes communautaires, cette philanthropie, dont le principal avatar est la « philanthropie d’investissement », est un acteur majeur dans l’émergence de la « gouvernance du social ». À partir du cas de l’organisme communautaire Harlem Children’s Zone à New York et de la Fondation Lucie et André Chagnon au Québec, cette étude comparative analyse comment la philanthropie d’investissement reproduit à l’intérieur de la gouvernance du social l’ascendance du donateur, comment les groupes financés parviennent à faire preuve d’une capacité d’action leur permettant de dialoguer et de négocier avec les bailleurs de fonds, et comment les relations triangulaires entre les acteurs philanthropiques, communautaires et publics affectent le développement des politiques sociales.

Mots-clés : Philanthropie élitaire – Philanthropie d’investissement – gouvernance du social – politiques sociales.

Consulter sa thèse au complet ici