Par
Ryan Gibson
, Researcher
Par
Brady Reid
, Ph.D. Candidate
« This week on Rural Routes you can hear a conversation with Dr. Ryan Gibson, a geographer from St. Mary’s University in Halifax. One of the questions Ryan is interested in is: “What if rural Canada did not need any more money from anybody in order to have a sustainable future?” He thinks he just might have an answer. »
Dans cette baladodiffusion (podcast) de Rural Routes, sur la philanthropie, l’animateur Bojan Fürst s’entretient avec Ryan Gibson, professeur de développement économique régional à l’Université de Guelph et chercheur au PhiLab. Il demande si le Canada rural n’avait plus besoin d’argent de personne pour lui permettre d’avoir un avenir durable. Originaire du Manitoba rural, Ryan a un profond respect pour les communautés rurales, les populations rurales et les événements qui façonnent leur avenir. Grandir en étant témoin des transformations du développement rural, de l’agriculture et de leur influence sur les communautés a suscité sa fascination et son engagement envers les questions rurales.
Commençant par un aperçu de la signification exacte du mot » rural « , Ryan explique que parfois, certaines conceptions des lieux ruraux sont une version romancée qui n’existe plus depuis déjà plusieurs décennies. La définition du terme » rural » est importante parce que, comme le fait remarquer Ryan, elle peut influer sur les politiques publiques, les relations rurales-urbaines et d’autres facteurs qui ont une incidence sur la vie des personnes vivant dans les régions rurales du Canada. Pourtant, Bojan avec des données de Statistiques Canada à l’appui relève que le nombre de personnes s’installant dans les régions rurales du Canada n’a jamais été aussi élevé. De plus, Ryan affirme qu’en raison de la nature complexe d’un Canada rural en constante évolution, il n’est pas possible d’utiliser une approche universelle pour résoudre les problèmes auxquels font face les collectivités rurales. Ryan cherche à savoir si les régions rurales du Canada ont déjà suffisamment de richesses qui pourraient être exploitées par le secteur philanthropique pour cesser de dépendre d’une intervention extérieure (investissement privé ou soutien gouvernemental) afin de promouvoir le développement communautaire.