NOLA Foundation est un fonds philanthropique canadien qui porte une vision humaniste d’un monde plus équitable et plus inclusif en faveur des populations vulnérables dans le monde.
Acteur de l’écosystème philanthropique international, NOLA Foundation se présente selon une double posture. D’une part il investit dans des missions d’organismes non gouvernementaux en soutenant et finançant des programmes en faveur du mieux-être des populations marginalisées. D’autre part, à travers The NOLA Project, il s’investit dans le plaidoyer et la sensibilisation des publics en réalisant pro-bono des projets socio-culturels.
NOLA Foundation agit à l’intérieur de cadres de référence internationaux :
- La convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies de 1989 (articles 28 et 29).
- Les objectifs de développement durable (ODD) 2030 des Nations Unies : ODD 4 – Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et de promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ; ODD 5 – Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
NOLA Foundation adhère aux principes du Pacte pour le changement (2PC) à l’horizon 2030 qui propose 3 engagements dont l’engagement 2 – Récits authentiques.
Porté par un groupe de collaborateurs créatifs, énergiques et audacieux, de toutes nationalités et de tous âges, The NOLA Project sensibilise les publics à l’éducation des filles et l’égalité de genre par des histoires inspirantes et des portraits puissants dans un contexte d’autonomisation, d’inclusion et de réussite. Véritable caisse de résonnance, nous contribuons à amplifier la voix des filles et à inspirer un changement culturel auprès des publics.
Nous réalisons des reportages à forte valeur sociale pour témoigner de l’effet positif et durable qu’ont les programmes d’éducation sur l’émancipation des jeunes filles et sur la transformation des communautés. Les reportages documentent l’expérience positive des filles à l’école à travers des récits de vie scolaire, familiale et communautaire. Inspirés par la théorie des systèmes écologiques (Bronfenbrenner, 1979, 1999), et selon une approche globale et inclusive, nous témoignons également de la contribution de toutes les parties prenantes à la réussite des filles.
Pour réaliser ces reportages, nous collaborons avec des organismes non gouvernementaux qui sont reconnus à l’international et au niveau local pour leur expertise dans la mise en œuvre de programmes d’éducation destinés aux filles. Ces programmes touchent des filles marginalisées dont le parcours de vie est affecté par différents défis : des filles en situation de handicap ou de maladie, appartenant à des minorités ethniques, autochtones, migrantes, réfugiées, vivant dans des zones rurales, urbaines ou en conflit, dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
Angle narratif
Nous avons la conviction que l’éducation est le levier le plus puissant pour permettre aux filles de réaliser leur potentiel. Aussi, tous nos reportages photographiques sont construits autour du potentiel des filles, leur avenir, leurs rêves. Nous mettons au centre de nos récits les filles en toute authenticité et dignité. Nous nous assurons de rapporter leurs propres le plus justement possible sans altérer la réalité ni sous- ou sur-représenter le contexte et l’environnement dans lesquels évoluent les filles. Chaque mot utilisé est soupesé afin qu’il reflète les faits et les sentiments exprimés. Enfin tous les récits sont revus et validés par les filles, les familles et les partenaires avant qu’ils soient présentés aux publics.
En proposant ces histoires inspirantes, nous voulons faire réfléchir les publics en leur apportant des connaissances sur l’état de l’éducation dans le monde et sur les barrières qui empêchent les filles d’aller à l’école et de s’y maintenir. Nous présentons des solutions viables et durables qui sont mises en place par des organismes internationaux et locaux au sein des familles, des écoles et des communautés. Nous ne livrons pas seulement un message à un public de manière transactionnelle, mais nous cherchons plutôt à construire des ponts et à créer une communauté globale portée par un idéal commun en faveur du droit des enfants à l’éducation.
Tout au long du processus narratif nous nous questionnons sur les enjeux liés à la représentation visuelle et narrative des individus et des communautés vulnérables, et tentons de déconstruire les stéréotypes et d’aborder la délicate question de la décolonisation.
Intention esthétique
Nous réalisons des portraits de jeunes filles, principalement en noir et blanc en gros plan ou en plan rapproché afin de créer une proximité avec la fille et de capter les émotions qui s’y dégagent. Ces portraits mettent en lumière le potentiel de chacune des jeunes filles et touchent à l’essence même de la personne, sa dignité. Au moment de l’exposition, ce type de portrait permet d’établir une connexion directe et puissante entre la fille et le spectateur.
The NOLA Project a une pratique de photographie et une technique d’entrevue respectueuses de l’enfant. Toutes les filles que nous rencontrons au cours des reportages se portent volontaires et consentent à être photographiées et interviewées. Aucun critère de sélection n’est fourni au préalable à l’organisme ou à la direction de l’école. Le directeur de l’école, l’enseignant, le responsable de programme ou l’agent de mobilisation communautaire, qui est en interaction continue avec les filles et les familles, est en mesure de proposer une liste de participantes volontaires.
Pour nos reportages, nous privilégions la collaboration avec des artistes visuels locaux ou issus de la diaspora ainsi qu’avec des organismes de confiance connus et reconnus par les communautés locales.
Action philanthropique
Le modèle de The NOLA Project repose sur deux composantes clés : la collaboration et le bénévolat.
Dans le cadre de l’ODD 17 – Renforcer les partenariats pour la réalisation des objectifs, nous réalisons tous nos reportages en partenariat avec des organismes internationaux et des acteurs locaux (« grassroot organizations ») qui sont reconnus sur le terrain pour leur savoir-faire et leur capacité à répondre aux besoins exprimés par les communautés. En ce qui concerne les expositions, nous élaborons des collaborations avec des institutions culturelles au Canada et ailleurs dans le monde pour co-créer des plates-formes et des environnements de diffusion auprès de larges publics.
Tous nos projets sont réalisés pro-bono dans l’intérêt général. Il s’agit d’un bénévolat d’expertise, de temps et d’argent de la part des collaborateurs de The NOLA Project (artistes, narrateurs, traducteurs, communiquants…). Un bénévolat qui permet à toutes et tous d’exprimer leur solidarité comme impératif moral et de jouer un rôle citoyen pour le bien commun. Les participants du reportage dans les communautés locales (filles, familles, enseignants, directeurs d’école, leaders communautaires, responsables de programme…) sont également tous volontaires et consentent à participer au projet sans rétribution financière.
Manuela Clément-Frencia
Engagée dans l’éducation des filles depuis plus de 15 ans, Manuela Clément-Frencia travaille pour une grande entreprise québécoise dans les technologies de l’information et des communications. Quand ses reportages ne l’amènent pas à l’autre bout du monde pour The NOLA Project dont elle est cofondatrice, elle consacre du temps à la lutte contre la pauvreté ici à Montréal.
Manuela possède un diplôme en Études supérieures en langues, littérature et civilisation, un Master Traduction et Interprétation, Université Sorbonne, Paris.
The NOLA Project
Des photoreportages au service de l’éducation inclusive des filles
Nombreuses sont les filles dans le monde qui souhaitent aller à l’école et réaliser leurs rêves. Pourtant, 263 millions d’enfants, d’adolescents et de jeunes à travers le monde – soit un sur cinq – ne sont pas scolarisés (UNESCO, 2018). Bien que l’écart se réduise entre filles et garçons, en 2016, 18,5 % des filles d’âge scolaire n’ont pas accès à une éducation. Défenseur des droits des enfants et du droit à l’éducation, The NOLA Project sensibilise les publics à l’éducation des filles avec des histoires inspirantes et des images puissantes dans un contexte d’autonomisation, d’inclusion et de réussite. Nous réalisons des reportages à forte valeur sociale pour témoigner de l’effet positif et durable qu’ont les programmes d’éducation sur la réussite des jeunes filles et sur la transformation des communautés.
Cet article fait partie de l’édition spéciale de Septembre 2023: Philanthropie et les Arts. Vous pouvez trouver plus d’informations ici.
AGNU. (1989). Convention relative aux droits de l’enfant des Nations Unies. Rés A.G. 44/25, Doc. N.U. A/44/49. New York: Assemblée Générale des Nations Unies. Disponible 28 février 2020 : https://www.ohchr.org/fr/professionalinterest/pages/crc.aspx
AGNU. (2015). Transformer notre monde : le Programme de développement durable à l’horizon 2030. Rés A.G. du 25 septembre 2015, Doc. N.U. A/RES/70/1. New York: Assemblée Générale des Nations Unies. Disponible 28 février 2020 : https://undocs.org/fr/A/RES/70/1
Bronfenbrenner, U. (1979). The ecology of human development. Cambridge, MA: Harvard University Press.
Bronfenbrenner, U. (1999). Environments in Developmental Perspective: Theoretical and Operational Models. In S. L. Friedman & T. D. Wachs (Eds.), Measuring Environment across the Life Span: Emerging Methods and Concepts (pp. 3-28). Washington, DC: American Psychological Association.
Pacte pour le changement (2PC) à l’horizon 2030 : https://pledgeforchange2030.org/wp-content/uploads/2022/10/P4C-statements_FR.pdf