- Poste occupé:
- Consultant
- Organisation:
- BNP Performance philanthropique
- Type de formation (1):
- University (Bachelor's Degree)
- Programme de formation (1):
- Administration des affaires (cumul de certificats en administration, communication organisationnelle et gestion des ressources humaines)
- Type de formation (2):
- Other
- Programme de formation (2):
- Certification Cerftified Fund Raising Executive (CFRE)
- Professional Types:
- Professionals in businesses and consulting firms
- Organisation Sectors:
- Art and culture, Other ends benefiting the community, Advancement of education
- Organisation Types:
- Businesses
Pourriez-vous vous présenter ?
Impliqué dans le secteur philanthropique depuis plusieurs années, j’ai exercé des mandats de direction générale, de développement et de communications au sein de l’Association des Amputés de guerre et de la Fondation RÉA avant de se joindre au cabinet de services-conseils BNP Performance philanthropique en mars 2020 à titre de consultant. J’agis désormais à titre de consultant au sein de BNP Performance philanthropique en accompagnant notamment les organismes dans le renforcement de leurs capacités en collecte de fonds et en ressources humaines.
Qu’est-ce qui vous a amené à travailler en philanthropie ?
D’aussi loin que je me souvienne, la philanthropie a toujours été intrinsèque. Un accident survenu en bas âge, ma rapidement emmené à m’impliquer auprès de ma communauté et des personnes handicapées. Au fil du temps, cette implication bénévole a pris de l’ampleur et s’est transposée dans ma vie professionnelle alors que j’œuvrais à la Banque Nationale, où j’ai notamment déployé des stratégies de mobilisation et de reconnaissances des employés en plus de définir la stratégie d’implication communautaire d’un bout à l’autre du pays.
Pouvez-vous définir et expliquer en quoi consiste votre activité et/ou fonction au sein de votre organisation ?
Mon rôle de consultant au sein de BNP Performance philanthropique s’articule autour de deux axes essentiellement : la génération de revenus (collectes de fonds, campagne annuelle, campagne majeure de financement, dons planifiés et majeurs, etc.) et la pratique RH au sein des organismes. Dans ce deuxième rôle, sous la bannière BNP Ressources Humaines, j’accompagne les organismes afin de maximiser et de renforcer leur capacité RH, au niveau des opérations, des bénévoles et de la gouvernance. Recrutement, intérim, diagnostic RH, accompagnement à la gouvernance, révision et mise en place de politiques RH, ne sont que quelques exemples.
Quelle est votre formation professionnelle ? Est-ce pertinent dans le cadre de votre engagement philanthropique ? Pourquoi ?
Je suis détenteur d’un baccalauréat en administration des affaires (cumul de certificats en administration, communication organisationnelle et gestion des ressources humaines) et détenteur de la certification Cerftified Fund Raising Executive (CFRE). De plus, je suis inscrit au Tableau de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés (CRHA). Cette combinaison de gestion, ressources humaines et collecte de fonds est extrêmement pertinente pour mes fonctions actuelles et pour le secteur philanthropique. Cela me permet d’apporter un éclairage stratégique et opérationnel 360 dans mes interventions et d’accompagner le secteur à différents niveaux selon les besoins.
En plus de mes fonctions professionnelles, je suis toujours heureux d’accompagner des organismes et des individus dans leurs réflexions stratégiques en collecte de fonds, en ressources humaines et en communication.
Parlez-nous rapidement de votre parcours professionnel ?
C’est après plusieurs années dans le secteur bancaire que la philanthropie m’est apparue comme une suite à considérer sérieusement. Alors que j’étais au secteur des dons et commandites, un, puis deux, puis plusieurs organismes m’ont approché pour me joindre à leurs rangs. C’est là que la réflexion s’est installée sur la suite de ma carrière, sur le sens que je souhaitais lui donner et sur ce que je souhaitais laisser comme empreinte.
J’ai donc fait le saut pour me joindre à l’Association des Amputés de guerre, un organisme dont je suis adhérant depuis l’âge de 4 ans à la suite d’une amputation. C’était ma meilleure façon d’accéder à la philanthropie : aller travailler avec des gens que je respecte profondément et une cause qui me rejoint directement. Ce fut une expérience très enrichissante et qui m’a permis de vivre cette transition entre le milieu des affaires et celui de la philanthropie. Par la suite, la Fondation RÉA m’est apparue comme une opportunité à ne pas laisser passer. Il faut dire que l’une des trois fondations était liée à l’endroit où j’avais moi-même fait ma réadaptation physique. Parfois les astres s’alignent. C’était le cas.
Puis, à force de réseauter et de rencontrer différents professionnels du secteur lors d’événement de l’AFP, j’ai découvert davantage le rôle de la consultation qui me rejoignait beaucoup. Et voilà, j’y suis désormais. Heureux et fier d’être au service des organismes qui ont besoin d’un petit (ou d’un grand) coup de main!
Quels sont les défis et enjeux liés à vos fonctions en philanthropie ?
L’audace est souvent le défi de plusieurs organisations (privées, publiques, OBNL) et parfois je trouve que nous en manquons (et je m’inclus). La philanthropie a le pouvoir extraordinaire de s’attaquer à des enjeux qui nous dépassent et le secteur ne devrait pas avoir peur d’agir avec audace pour y parvenir. Pour régler de grands problèmes, il faut de grands moyens. N’ayons pas peur de les prendre!
Comment définissez-vous la philanthropie aujourd’hui ? Comment cette définition influence-t-elle votre façon de travailler ?
La philanthropie aujourd’hui est solidaire, engagée et déterminée. La culture philanthropique québécoise a ses propres particularités, mais elle est certainement très résiliente et de plus en plus ouverte aux changements et à l’écoute de ses donateurs qui eux aussi changent leurs comportements. C’est extrêmement motivant d’exercer ses fonctions en s’appuyant sur une expertise et une professionnalisation qui fait ses preuves, tout en étant dans un secteur en pleine mutation.
Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite exercer votre profession/activité ?
Dans la vie, il faut trouver son “X” pour se réaliser pleinement, apporter une valeur significative et avoir du plaisir à se lever chaque matin pour aller travailler. Si la philanthropie semble être votre “X”, alors n’hésitez pas. Renseignez-vous, réseautez, trouvez-vous un mentor et impliquez-vous auprès de causes qui vous sont chères pour découvrir la beauté, la forces et aussi les obstacles de ce secteur.
Si le défi vous intéresse, il s’agit d’un écosystème vaste offrant des opportunités de tout horizon pour ceux qui s’y investissent pleinement.