Olivier Marquigny

Poste occupé:
Conseiller en développement
Organisation:
Travailleur autonome
Type de formation (1):
Formation universitaire (Baccalauréat)
Programme de formation (1):
bac en administration
Types de professionnel-le:
Professionnels-les dans les entreprises et les cabinets de conseils
Secteurs d'organisation:
Autre
Types d'organisation:
Oeuvres de bienfaisances (OB)

Pourriez-vous vous présenter ?

Je suis travailleur autonome depuis près de 3 ans. À travers divers mandats, j’appuie des organismes dans leur recherche Issu de la génération X, j’ai travaillé en gestion financière puis responsable de programmes humanitaires de préparation et de réponses aux désastres en Asie une dizaine d’années, avant d’immigrer au Québec. Je suis optimiste et pragmatique.

Qu’est-ce qui vous a amené à travailler en philanthropie ?

Depuis mes années humanitaires, j’ai poursuivi l’engagement de cause dans une fonction de mise en relations des bailleurs et des acteurs de l’écosystème de l’aide. Ici ou ailleurs, je souhaite activer la solidarité.

Pouvez-vous définir et expliquer en quoi consiste votre activité et/ou fonction au sein de votre organisation ?

Identifier les opportunités puis mettre en place une stratégie de financement et de reconnaissance des donateurs sur des segments spécifiques (individuels, corporatifs ou institutionnels).

Quelle est votre formation professionnelle ? Est-ce pertinent dans le cadre de votre engagement philanthropique ? Pourquoi ?

Après avoir complété une technique administrative avec une spécialisation en marketing, j’ai poursuivi à l’université au Il me paraît utile de se former tout au long de son parcours. J’ai fait préalablement un bac en administration, puis d’autres formations techniques spécifiques aux interventions humanitaires. Je crois que les fonctions de collecte de l’information, de gestion, planification et communications sont transversales au milieu philanthropique.

A Montréal, j’ai suivi les cours en philanthropie disponibles à l’Université de Montréal afin de compléter ma compréhension des dynamiques de campagnes.

Parlez-nous rapidement de votre parcours professionnel ?

J’ai évolué de la gestion financière vers l’administration et la reddition de projets, puis au Québec dans l’organisation de campagnes multi-segments puis auprès de grands donateurs. L’humain reste au centre de mes enjeux.

Quels sont les défis et enjeux liés à vos fonctions en philanthropie ?

Au soutien d’une cause, je crois qu’il ne faut pas perdre de vue les enjeux de la compétition, des nouvelles technologies et d’une manière plus transversale, d’image et de reddition de compte. Le rapport entre les ressources investies et le retour sur investissement est omniprésent. Innover et consolider les opérations de collecte de fonds vont de pair.

Comment définissez-vous la philanthropie aujourd’hui ? Comment cette définition influence-t-elle votre façon de travailler ?

La philanthropie pourrait être une des solutions aux carences de gouvernance et de société par trop individualiste … ou encore un mécanisme de rééquilibrage aux injustices structurelles et vulnérabilités non résolues. Je ne crois toutefois pas à la main invisible au delà d’une logique de marché, de réponse d’une offre à une demande. De nombreuses causes se sont institutionnalisées par le biais d’acteurs philanthropiques mais sur des motivations parfois antagonistes (humaniste, politique, fiscale…), sans parler du philanthrocapitalisme émergent.. A mon humble niveau, je cherche à soutenir les meilleurs processus pour maximiser l’impact humain et espère faire partie de la solution, alors que les vulnérabilités s’accroissent. Je pense par ailleurs que l’économie sociale et solidaire devrait être davantage soutenue.

Quels conseils donneriez-vous à une personne qui souhaite exercer votre profession/activité ?

Je crois qu’il faut développer son expérience en ne perdant jamais de vue l’ensemble des acteurs du système et donc de s’y intéresser régulièrement. Chaque acteur dispose d’une partie de l’analyse pertinente. Il est donc nécessaire de lire et d’échanger régulièrement avec les acteurs de l’écosystème et de confronter sa compréhension et ses modes opératoires. Plus que jamais, les acteurs de la philanthropie se doivent d’être collaboratifs.

Une dernière chose à ajouter ?

Les groupes de réflexion ( Philab, Institut Mallet, fondations et observatoires… ) me semblent être de précieuses sources d’inspiration pour faire les choses mieux et avec plus d’impact. Ces consolidateurs du savoir ont plus de recul et d’analyses que les fils d’actualités des réseaux sociaux, répondant d’abord à des logiques de visibilité.

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