L’Année PhiLanthropique

L’Année PhiLanthropique est une publication spécialisée dans la diffusion de connaissances scientifiques et professionnelles dans le domaine de la philanthropie et plus précisément de la philanthropie subventionnaire. La revue répond au besoin de rendre disponible, en français et en anglais, des connaissances principalement produites ou mises en valeur par des activités scientifiques réalisées au sein du Réseau canadien de recherche partenariale sur la philanthropie (PhiLab).

Produite une fois par année (hors éditions spéciales), chaque numéro de la revue est pris en charge par une équipe éditoriale différente rattachée au PhiLab. L’équipe, en mode direction, est chargée de la conception, de la production et de la gestion d’un appel à contribution.

L’Année PhiLanthropique s’inscrit dans la stratégie globale mise en place par PhiLab afin de mieux faire connaître les réalisations et enjeux de l’écosystème philanthropique canadien tout en ouvrant la voie à sa mise en comparaison avec des pratiques existantes ailleurs dans le monde. Enfin, rappelons que la création de notre revue n’aurait pas été possible sans l’appui du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).

L’Année PhiLanthropique – Volume 4 –  Automne 2022

Au départ, les arguments en faveur de l’ouverture, de la transparence et de la responsabilité peuvent sembler relativement simples. En peu de mots, il suffit tout bonnement de fournir plus d’informations, de le faire de façon ouverte et accessible. L’édition 2022 de l’Année PhiLanthropique soulève en ce sens de nombreuses questions. Sur l’enjeu de l’ouverture, par exemple, cette notion sonne bien aux oreilles. Toutefois, au-delà du buzz word, on peut se demander : une ouverture oui, mais pour qui et sur quoi ? Sur un autre registre, revoir les processus historiques ayant permis l’enrichissement d’entrepreneur·e·s : estce non seulement envisageable pour eux ou elles, mais aussi un passage obligé ? Ne pas rendre transparent le processus historique ayant permis la création d’un fonds philanthropique revient à camoufler une réalité sous une couverture de bonnes actions et de profils idéalisés de fondateurs ou fondatrices. Sur un plan complémentaire, les profils des membres du conseil d’administration d’une fondation, de ses dirigeant·e·s et de son personnel est-il assez détaillé et solidement présenté ? La diversité des profils et l’équité en matière de représentation se manifestent-elles dans la composition du conseil d’administration ? Toutes ces questions, d’une manière ou d’une autre, sont abordées dans la présente édition de l’Année PhiLanthropique.

Directeurs de publication

Jean-Marc Fontan & Peter R. Elson
Rédacteurs en chef
Jean-Marc Fontan & Peter R. Elson
Coordination de la rédaction
Katherine Mac Donald
Conception graphique
Sare Nalbantoglu Aslankiliç

L’Année PhiLanthropique – Volume 3 – Hiver 2021

Les bailleurs de fonds, en particulier les fondations philanthropiques privées, ont été fortement critiqués pour ne pas rendre de comptes aux communautés, pour leur caractère non démocratique et pour le fait que, souvent, leurs dotations sont issues de processus d’enrichissement reposant sur des méthodes extractives et nuisibles. Les pratiques actuelles d’octroi de subventions et de collecte de fonds reproduisent également des dynamiques inéquitables dans lesquelles les personnes ayant plus de pouvoir et de privilèges contrôlent les flux de financement, tandis que les communautés et les groupes marginalisés sont relégués au rôle de bénéficiaires passifs. Nous croyons que la philanthropie doit modifier ces dynamiques de pouvoir afin de devenir plus équitable et efficace. Dans cette édition de l’Année PhiLanthropique, nous explorons certaines des pratiques de collecte de fonds et d’octroi de subventions qui tentent de faire de cette vision une réalité. Depuis mars 2020, nous observons une multiplication des approches communautaires axées sur l’octroi des subventions et la redistribution des richesses. Ces approches visent à répondre aux besoins immédiats, tout en œuvrant pour une société plus juste, démocratique et équitable. Parmi les exemples, citons l’octroi de financements participatifs, le partage de subventions par consensus entre organismes, les cercles de donateurs, les initiatives d’aide mutuelle et les réseaux « d’entraide ». Sur un plan complémentaire, au sein de la profession de collecteur de fonds, les femmes et les personnes de couleur, autochtones, queers ou non binaires ont lancé un appel pour une réflexion approfondie sur la manière dont les organisations et les communautés sans but lucratif peuvent collecter des fonds sans renforcer les inégalités raciales, coloniales, de classe et de genre.

Directeur de publication

Jean-Marc Fontan & Peter R. Elson
Rédacteurs en chef
Juniper Glass & Adam Saifer
Coordination de la rédaction
Katherine Mac Donald
Conception graphique
Sare Nalbantoglu Aslankiliç

L’Année PhiLanthropique – Volume 2 – Hiver 2020

Notre travail a pour but ultime d’honorer la sagesse, l’innovation et la philanthropie des peuples, organismes et nations autochtones. Une des façons que nous privilégions pour appuyer ce travail est d’encourager le secteur philanthropique créé par les colonisateurs à apprendre à penser et à agir différemment avec les peuples et les organismes autochtones. Il s’agit d’étendre le travail de transformation dans ce secteur à l’ensemble des autres communautés en quête d’équité en modifiant les systèmes de financement ou en élaborant des politiques qui favorisent la mise en œuvre de stratégies d’investissement visant à réduire les dommages aux terres ancestrales des peuples autochtones, tant à l’échelle locale que mondiale. Nous savons qu’il existe une communauté active qui accomplit un travail réfléchi, stratégique et efficace. Nous savons aussi que ce travail ne prend pas nécessairement la forme d’un projet classique de recherche. Notre engagement à évacuer de notre approche les comportements associés à la suprématie blanche nous amène à favoriser des activités de recherche menées dans un cadre d’apprentissage partagé et de mobilisation des connaissances et à nous poser les questions suivantes : ces apprentissages sont-ils de nature à amplifier et à accélérer la transformation? En résultera-t-il des applications pratiques et des politiques pour les différents publics visés? Les personnes concernées auront-elles la possibilité d’interpréter leurs propres données et apprentissages et de les partager avec d’autres? Pouvons-nous mobiliser ces connaissances sous divers formats pour les rendre accessibles et donc inclusives? Sommes-nous capables d’apprendre et de mobiliser la sagesse qui permettra d’apprécier plus justement l’importance de prendre son temps, d’établir des relations fondées sur la confiance et la responsabilité, et de donner de la visibilité à ces apprentissages pour nos pairs?

Directeur de publication

The Circle on Philanthropy and Aboriginal Peoples in Canada
Rédacteurs en chef
Kris Archie & Jean-Marc Fontan
Comité de rédaction
Shereen Munshi & Katherine Mac Donald
Conception graphique
Katherine Mac Donald & Diane Alalouf-Hall

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L’Année PhiLanthropique – Hors-Série COVID-19 – Mai 2020

Qui n’a pas jeté des pierres dans un cours d’eau pour voir les ondes que cela provoque et leur entremêlement. La pandémie mondiale du COVID-19 est un énorme rocher qui crée une multitude d’ondes entremêles. Peu d’événements ont le pouvoir de générer un impact d’une telle ampleur. Cela affecte tout le monde, toutes les organisations et institutions, incluant le monde de la philanthropie et la société dans son ensemble. Suite à la pandémie, des besoins surgissent de partout. Ce n’est pas seulement les personnes les plus démunies de notre société qui sont affectées, mais bien toute la population. Et tout le monde doit réagir, s’adapter et faire sa part. Que ce soit en santé, en éducation, en économie, en culture ou au plan politique…, il nous faut changer nos manières de faire, non seulement pour réagir à la situation de crise, mais aussi pour s’adapter aux changements et à la « nouvelle réalité » qui s’installe lentement. Contrairement à la pierre lancée dans l’eau, ce n’est pas nous qui pouvons juste arrêter de lancer des pierres. Nous pouvons juste aider en prenant des mesures de santé publique et en s’impliquant dans notre communauté. Plus que jamais la solidarité et le sens de la communauté, éléments clés de la philanthropie, sont au rendez-vous.

Directeur de publication

Jean-Marc Fontan
Comité de rédaction
Jean-Marc Fontan
Diane Alalouf-Hall
Katherine Mac Donald
Francois Brouard
Lynn Gidluck
Roza Tchoukaleska
Caroline Bergeron
Manuel Litalien
Conception graphique
Katherine Mac Donald & Diane Alalouf-Hall

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L’Année PhiLanthropique Volume 1 – Avril 2019

L’Année PhiLanthropique publie des travaux de nature scientifique ou professionnelle répondant aux exigences de base de l’édition scientifique. La revue dispose d’un comité de lecture et de politiques éditoriales de base qui assurent une qualité minimale aux textes qui sont publiés. Ces derniers prennent différentes formes – articles, chroniques, comptes rendus critiques, et s’inscrivent dans un créneau qui se situe entre les publications scientifiques formelles et informelles. Il s’agit donc de textes qui, tout en respectant les normes éthiques de la production scientifique et professionnelle, se veulent plus courts– une dizaine de pages – et plus légers (moins grande emphase sur les dimensions méthodologiques et plus sur les résultats ou l’analyse) que la moyenne des productions scientifiques.

Directeur de publication

Jean-Marc Fontan
Rédacteur en chef
Jean-Marc Fontan
Comité de rédaction
Jean-Marc Fontan
Sylvain A. Lefèvre
Diane Alalouf-Hall
Katherine Mac Donald
Conception graphique
Katherine Mac Donald

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